Tuesday, August 30, 2011

Le Japon vote une loi pour favoriser le prix de rachat de l'électricité produite par les énergies renouvelables en mer

Yoshihiko Noda nouveau premier ministre - photo Reuters/Toru Hanal - publiée par l'AFP-Le Monde



Tokyo (Japon) - 31/08/2011 - 3B Conseils. BB-IdB



Naoto Kan, avait promis en juin de quitter le pouvoir une fois que le Parlement aurait adopté trois projets de loi :

La loi sur une rallonge budgétaire pour la reconstruction dans les zones sinistrées (votée en juillet), et deux textes, l'un sur l'émission d'obligations d'Etat pour compléter le budget et l'autre sur le développement et l'usage des énergies renouvelables, qui ont été adoptés vendredi juste avant sa démission....


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C'est le nouveau premier ministre, Yoshihiko Noda qui devra mettre en place le nouveau tarif de rachat (Feed-in Tariff FIT) destiné à porter à 20% en 2020 la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité.


Vendredi dernier, le Parlement japonais a adopté une loi sur l'énergie renouvelable qui définit un cadre d'une valeur de 10Tn¥ (9 Md €, 12.9bn $) de prix d'achat (FIT) des énergies renouvelables.


Les partis d'opposition avaient initialement rejeté l'idée d'un tarif de rachat, au motif que cela affaiblirait la compétitivité des fabricants et que le résultat serait un flux d'investissement sortant. Toutefois, un accord de dernière minute entre le gouvernement de centre gauche de Kan et l'opposition permettra à 80% ou plus du supplément d'être donné aux très grands utilisateurs d'électricité.

Une telle restriction est susceptible de couper les ailes de la politique japonaise du FIT, étant donné que les services publics régionaux (qui sont la majeure partie des très grands utilisateurs d'électricité) sont propriétaires ou achètent de l'électricité générée par les parcs d'éoliennes installés au Japon. "Cette stipulation de 80% peut certainement tempérer l'efficacité des FIT», note Caitlin Pollock, analyste de l'énergie éolienne pour l'Asie chez IHS Emerging Energy Research.

Elle ajoute: «On ne sait pas exactement comment cette franchise de 80% va se manifester. Est-ce que ces 80% seront complètement annulés pour l'énergie éolienne achetés par ces clients, ou seront-ils tout simplement absorbés par le gouvernement".



Alors que le tarif de rachat doit encore être fixé définitivement, le ministre du Commerce Banri Kaieda a déclaré au parlement le mois dernier que la plupart des formes d'énergies renouvelables bénéficieront d'un FIT pouvant aller jusqu'à 20 yens (€ 0,18c, $ 0,26c ) par kilowatt-heure pour 15 ans, et peut-être le double pour l'énergie solaire. La porte-parole du Global Energy Wind Conseil, Angelika Pullen, a expliqué à Wind Energy Update que le tarif pour les éoliennes offshore serait probablement plus élevé.

Caitlin Pollock affirme que les conditions au Japon ne se prêtent pas au développement d'un solide secteur de l'énergie éolienne et que «même les tarifs les plus compétitifs n'auraient que peu ou pas d'impact à court et à moyen terme." IHS Energy Research prévoit que le Japon sera doté de 455 MW de puissance installée en mer en 2025.

Pour l'éolien offshore, elle met en lumière que les très grandes profondeurs d'eau et le nombre limité de technologies efficaces pour les turbines flottantes imposeront d'importantes restrictions jusqu'en 2015.

Le FIT a été initialement conçu pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables et remplacer la part de 30% de la production d'énergie précédemment fournies par l'industrie nucléaire du Japon. Depuis la constatation que l'ensemble des 1742 éoliennes ont toutes, sauf une, résisté au séisme - très probablement dû au fait que les éoliennes au Japon utilisent un acier plus épais que celui des éoliennes fabriquées ailleurs - l'énergie éolienne a été considérée comme un source d'énergie résistante et sûre.(voir article 23/03/2011 Francis Rousseau)

Toutefois, en dépit d'être le pays du leader mondial de la construction de turbines éoliennes avec Mitsubishi Heavy Industries, le Japon n'apparaît pas dans le "top ten" des pays développant l'énergie éolienne. Classé après le Portugal, en 12ème place, le Japon a une capacité éolienne totale installée de 2,3 GW à la fin de 2010.

Besoin d'incitations

Une feuille de route pour l'énergie éolienne présentée par l'Association japonaise d'énergie éolienne vise 50GW de capacité installée en 2050, répartis également entre les parcs offshore et onshore, avec un objectif intermédiaire de 11,1GW en 2020. C'est un objectif ambitieux.

Des 2,3 GW d'énergie éolienne installée, seulement 11 MW sont offshore. L'Association affirme que le Japon cherche à utiliser la technologie des turbines flottantes pour la majorité de ses éoliennes offshore à bâtir pour de limiter davantage les effets des tremblements de terre et les dégâts des tsunamis.

Mais sans législation complémentaire pour surmonter les obstacles actuels au déploiement de l'énergie éolienne, la croissance annuelle onshore sera probablement limitées à environ 250 MW à l'avenir, dit Pollock. "Dans cet esprit, je ne prévois aucun stimulus spécifique à la fabrication domestique. Et certainement pas d'impact sur le marché mondial des turbines».

Parallèlement à Mitsubishi, trois autres entreprises japonaises construisent des turbines : Fuji Heavy Industry, Japon Steel Works, et Komai Tekko. Toutefois, selon le Global Wind Energy Council, les fabricants étrangers comme Vestas, GE et Enercon dominent actuellement le marché japonais.

Source : Rikki Stancich pour Wind energy up to date.

Article : BB 3B Conseils-CBL-IDB Marine Renewable Energy Ltd

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Installation offshore montage à terre ou en mer : le débat est ouvert.



Union Européenne. 30/08/2011 - 3B Conseils. IDB

Les avis sont partagés. Une éolienne offshore comprend de nombreux éléments en plus des fondations : le mat, le générateur, les pales...

Leur assemblage peut se faire soit à terre, soit en mer. Le choix n’est pas facile à faire, chaque option présente des avantages et des inconvénients qui tous peuvent faire pencher la balance des coûts.



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Pour un pré-assemblage à quai, Bigum Nielson, Directeur du projet offshore chez Vattenfall, développe les arguments suivants :

- bien que le chargement, le transport et l’installation d’une éolienne pré-assemblée sur les fondations soient des opérations très complexes qui nécessitent des grues et des navires importants, elles sont encore plus économiques. Le travail offshore est très coûteux, et par
mauvaises conditions atmosphériques on peut perdre jusqu’à 60 % du temps et même en été les pertes de temps peuvent atteindre 30 %.


- le coût des navires spécialisés est également très élevé, de l’ordre de £ 150000 par jour. Donc toute réduction du temps d’utilisation doit être encouragée.

Adrian Botwright, ingénieur chez Vestas Offshore, rappelle « Dans les premiers projets de Vestas, chaque nacelle quittait le quai avec seulement 2 pales attachées, selon un procédé dit « Bunny ears» (oreilles de lapin), la 3ème pale étant transportée par bateau et

fixée sur place. Mais ce procédé réclamait beaucoup de place à quai et le transport de la 3ème pale posait des problèmes. » Aujourd’hui le mat et la cellule sont assemblés dans le bateau et le travail des équipes sur place est réduit pour que les équipages n’aient pas besoin de rester sur place plus qu’un jour et éviter ainsi la nécessité d’un bateau « hôtel », « ce qui est présente des difficultés logistiques et un coût important » rajoute Bigum Nielsun.
Enfin, Paul Reynolds, directeur du développement offshore à Renewable UK, avertit : « Vous avez besoin d’un grand espace pour assembler à quai et les caractéristiques des ports varient. Il se peut qu’il n’y ait pas près du site offshore un port adéquat pour l’assemblage des différents éléments. »

Bigum Nielsun reconnaît en effet que pour le projet du parc du Thanet, l’assemblage s’est fait sur les quais du port de Dunkerque (France) qui dispose de 7000 hectares de terrain, de puissantes grues et , surtout, d’un accès 24 heures sur 24. Les éoliennes étaient

ensuite transportées de l’autre côté de la Manche.

Quoiqu’il en soit les différentes stratégies se mettent en place et Knud Just Andersen, directeur de Vestas offshore, évoque son expérience à Belwind Windfarm au large des côtes belges en 2009/2010 : « Nous avons installé 12 turbines par jour parce que nous avions pu faire des tests à terre et remplacer les pièces défectueuses avant le départ des turbines par la mer ».



Source : WindEnergy Update - Photo : JP Delpouve


Article : Isabelle de Broglie



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Sunday, August 28, 2011

Le Massachusetts continue son déploiement sur les énergies de la mer marémotrice

Edgartown (Massachusetts-USA) -29/08/2011-3B Conseils-BB.



La Nouvelle-Angleterre, a proposé à Marine Renewable Energy Centre (MREC) un espace de 300 Mi2 soit environ 77 700 hectares .



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NORIEZ est inclus dans le Plan de gestion des océans du Massachusetts et sera régi par un conseil de représentants du gouvernement d'État et l'UMass Dartmouth. MREC utilisera le NOREIZ comme une zone d''étude de l'environnement marin et la création de sites d'essais permanents. Ce site est unique car il offre une variété de caractéristiques océaniques dans une zone "relativement réduite".



L'objectif de MREC (Voir la présentation de MREC - FR 6/07/2009) est d'exploiter une quantité d’énergie en mer dont le potentiel est estimé à plus de 500 GW au large de la Nouvelle-Angleterre. Le Massachusetts est bien positionné dans ce secteur en raison de ports en eau profonde et des professionnels du monde de la mer qualifiés dans les villes côtières du Comté de Bristol à environ 80 km de Boston, telles New Bedford et de Fall River.



Jean F. MacCormack, président de l’UMass Dartmouth a déclaré que "MREC est un exemple de la collaboration public / privé qui est nécessaire pour lancer de nouvelles industries et créer de nouveaux emplois.

«L'Université du Massachusetts s'est établie comme un centre de recherche d'énergie renouvelable et leader de l'innovation avec des points forts dans les domaines de l'énergie éolienne et solaire. Maintenant l’UMass Dartmouth, déjà connue pour l'excellence de ses programmes de sciences de la mer, se positionne dorénavant comme un leader dans les énergies marines " a déclaré le président de l'Université du Massachusetts, Robert Caret.


Tous très politiques, Therese Murray, première femme à devenir Présidente du Sénat du Massachusetts en mars 2007, estime que «ce projet de démonstrateur souligne les points forts des organisations de Dartmouth et de l’UMass Woods Hole Oceanographic Institute et met en évidence l'expertise des différentes institutions et à travers les frontières et créé des opportunités pour renforcer la pérennité et l'avenir économique de l’Etat»,
Pour le sénateur John F. Kerry (Démocrate, ancien candidat à l'élection présidentielle de 2004, battu par Georges W. Bush), «le plus important encore, est de réduire notre dépendance au pétrole étranger … » Pour Barney Frank, qui a soutenu le projet, cette première démonstration d'un dispositif d'énergie marémotrice dans Muskeget Channel (Ici, site de prédiction des marées et du vent) est une avancée importante... "





Le prototype de turbine sous-marine " Free Flow Power", conçu pour une utilisation dans les rivières, transporté par la barge Mass Maritime a été posé près de Muskeget Channel le 10 août et a produit de l'énergie au cours des derniers jours. Les caractéristiques acoustiques de la turbine et de ses impacts sur les micro-organismes sont en cours d'études par les scientifiques de l'UMass Dartmouth. Le système FastCap "technologie de stockage d'énergie est fixée à la barge pour capter l'énergie générée par la turbine". Rappelons qu'un appel à manifestation d'intérêt (ADEME - France), est en cours (brève du 25 août Ici)



Le Centre de Dartmouth UMass for Policy Analysis a entrepris une analyse de la chaîne d'approvisionnement afin de déterminer l'infrastructure nécessaire pour appuyer le développement des énergies marines. Devrait être publié cet automne, l'étude sur les impacts de fabrication, le port et la main-d'œuvre et de décrire les emplois liés à la construction, l'assemblage et la maintenance de ces systèmes.



L'océan attire une attention accrue comme une source potentielle d'énergie pour la Nouvelle-Angleterre. Edgartown a présenté une demande de licence de pilote avec Federal Energy Regulatory Commission pour un projet de 5 MW, avec l'intention d'étendre à une licence complète pour un développement de 20 MW. La ville a déjà reçu un permis provisoire de la FERC pour le développement d'un projet de marée dans Muskeget Channel.





* Port de pêche très important où débute Moby Dick le roman d'Herman Melville

Rappelons que l'administration Obama a donné son accord pour la construction du premier parc éolien offshore "Cape Wind" le 28 avril 2010 sur le site de Horseshoe Shoal près des îles de Martha's Vineyard et Nantucket (Massachusetts). (Ici. FR 30 avril 2010)



Sources : UMassd, New England Post, Cape Wind,

Article : Brigitte Bornemann



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Friday, August 26, 2011

Le classement ICPE pour l'éolien pourrait faire des vagues !



France (U.E) - 26/08/2011 - 3B Conseils.BB



Le décret ICPE du 23 août 2011, n°2011-984, pour l'éolien entre en vigueur aujourd'hui. Une nouvelle interrogation se pose avec ce classement "Installations Classées pour la Protection de l'Environnement", décret signé par Nathalie Kosciusko-Morizet pour le Premier ministre et publié au JO du jeudi 25 août : sera-t-il aussi appliqué pour l'éolien offshore? ...



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Les deux décrets qui ont été rendus publics, le premier modifiant la nomenclature des installations classées, pour y inclure les éoliennes terrestres, le second pris pour l'application de l'article L. 553-3 du code de l'environnement et concerne le démantèlement de ces ICPE.
 Les deux textes étaient attendus depuis longtemps, puisqu'ils sont issus de la loi Grenelle 2, (12 juillet 2010 (ICI">Ici), et visent directement les exploitants. Le décret ICPE (à télécharger sur Mer-Veille.com - Publications) soumet ainsi «au régime de l'autorisation, les installations d'éoliennes comprenant au moins un aérogénérateur dont le mât a une hauteur supérieure ou égale à 50 mètres, ainsi que celles comprenant des aérogénérateurs d'une hauteur comprise entre 12 et 50 mètres et d'une puissance supérieure ou égale à 20 MW». Cela correspond aux éoliennes terrestres actuellement en cours de construction....





Mais, ce décret pourrait-il concerner à terme l'éolien offshore ?

Souvent évoquée, et toujours évacuée, la question est toujours en suspend.

Jusqu'à maintenant les activités maritimes n'étaient pas soumises à l'ICPE... mais, une brêche avait été ouverte avec la demande de classement ICPE du futur terminal charbonnier de Cherbourg.

Le décret soumet «au régime de la déclaration, les installations d'éoliennes comprenant des aérogénérateurs d'une hauteur comprise entre 12 et 50 mètres et d'une puissance inférieure à 20 MW».



Marion Lettry, du Syndicat des énergies renouvelables estime (d'après sa déclaration parue dans Ici) ">le Moniteur.fr, que "le travail n'est pas achevé, puisque manquent encore des décrets sur les prescriptions. Il s'agit notamment des prescriptions en termes d'implantation, de construction et d'exploitation, et, pour le volet démantèlement, des garanties financières".

L'enjeu principal du classement ICPE pour les développeurs sera de solliciter une nouvelle autorisation administrative en plus du permis de construire. Ce problème avait été évoqué lors de la présentation de l'appel d'offres du 11 juillet sur les parcs éoliens offshore, mais sans que la précision "ICPE" soit expressément exprimée...

Les deux procédures pourraient être réalisées en parallèle, mais personne ne semble en mesure de donner la durée (l'adoption d'un permis peut prendre 3 ans).



Tout reste encore un peu flou... et ne sachant pas, la question posée est à suivre ...



Sources : Le Moniteur, Ministère du développement durable, des transports et du logement, Port de Cherbourg, J.O.

Article : Brigitte Bornemann



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Thursday, August 25, 2011

L'ONU se préoccupe de l'impact des nuisances sonores humaines et industrielles sur la faune marine







Paris (France-UE) 25/08/2011 - 3B Conseils/BB.

Le bruit généré par les activités humaines dans les océans à travers le monde aurait un impact sur le bien-être de la faune marine, réduisant sa capacité à trouver de la nourriture, à s'accoupler ou à éviter les prédateurs. En Allemagne, une série de tests est lancée par des industriels pour réduire les bruits durant l'installation et l'exploitation des parcs éoliens offshore.



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L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), organise du 30 août au 1er septembre à Paris, une conférence qui traitera des activités humaines en haute mer (notamment de loisirs, pêcheurs, production énergétiques, militaires ... ) qui ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies, contribuant ainsi à accroître les niveaux de bruit de l'océan.

Les scientifiques pensent que la situation peut affecter la santé et le comportement des animaux marins.



(PWC)

Face à cette préoccupation, alimentée par l'industrialisation croissante des océans, des chercheurs et des représentants du secteur privé et d'institutions militaires profiteront de la réunion pour planifier l'Expérimentation internationale pour un océan silencieux (IQOE*) prévue sur dix ans et destinée à combler les lacunes scientifiques dans ce domaine.



A signaler aussi, que depuis le 13 août, des constructeurs et exploitants de parcs éoliens offshore testent 5 différentes méthodes de réduction du bruit pour la construction de parcs éoliens et leur future exploitation. Cette série de tests est effectuée sur le "Pfahl Brodtener" au large de Brodten et de Travemünde (Voir RWE Ici). Contrairement à d'autres pays européens, les implantations côtières allemandes sont dans des zones profondes près d'un littoral souvent constitué de falaises. (photo du 12/07/2011 lors de l'inauguration du 1er parc offshore)





Les éoliennes offshore reposent sur des fondations de grande hauteur qui devront résister aux intempéries durant plusieurs décennies. Les structures de base sont ancrées avec des pieux en acier pour obtenir le maximum de stabilité. Ce bruit peut perturber l'orientation des mammifères marins. La particularité du projet est l'intégration du plus nombre possible de designers allemands de parc éolien en mer et d'opérateurs. En effet, l'objectif est de rendre accessible à l'industrie offshore allemande les résultats des essais et les conclusions des différents ateliers qui seront discutés avec les autorités concédantes et les acousticiens.

Il s'agit d'après RWE et ses partenaires d'un problème spécifiquement allemand, et il n'existe pas actuellement de mesures efficaces pour réduire la les bruits d'impact qui pourraient être intégrés dans la logistique d'installations complexes. Dans les pays européens, où des parcs éoliens offshore ont été construits, les autorités compétentes ont demandé que les mammifères marins soient tenus à distance, notamment à l'aide de bouées sonar.



Cette préoccupation concerne également l'exploitation des hydroliennes ... à écouter ou à réécouter l'interview de Michel Galland directeur hydraulique d'EDF sur la Radio Suisse Romande (RSR) publiée hier dans le dailynews de Mer-Veille.com à propos des hydroliennes irlandaises OpenHydro qui seront installée à Paimpol Bréhat.



* Cette expérience est organisée par le Comité scientifique pour les recherches océaniques (SCOR) et le Partenariat pour l'observation de l'océan mondial (POGO), dont la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de  l'UNESCO est un membre.



Photo AREVA, illustration

Sources : RWE, Actualités News Environnement, UNESCO, ONU.

Article : Brigitte Bornemann

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Wednesday, August 24, 2011

OpenHydro, fin du premier test à quai chez DCNS à Brest



photo AFP



Brest (France-UE) 24/08/2011 - 3B Conseils - BB.

Le calendrier communiqué par EDF prévoyait que l'assemblage final et les tests à quai de l'hydrolienne, première machine test d'OpenHydro pour le parc de démonstration Paimpol-Bréhat soient terminés aujourd'hui.

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La machine est arrivée le 18 juillet chez DCNS à Brest. voir article du 20 juillet de F Rousseau paru dans le portail Mer-Veille.com (Ici)...



L'objectif d'EDF est d'installer et de tester en conditions réelles 4 hydroliennes de la technologie OpenHydro qu'elle a retenue, et leur connexion à un convertisseur implanté sur le site de la Horaine. Voir la vidéo réalisée par EDF (Ici)



La première des quatre sera immergée au large de l'île de Bréhat, dans les Côtes d'Armor en Bretagne, au mois de septembre 2011.



La mise en service industrielle du parc démonstrateur hydrolien devrait intervenir en fin d'été 2012. Ce projet innovant a été doté d'un budget de plus de 24 millions d'euros... un point sera présenté lors des prochains entretiens Science et Ethique à Brest les 17 et 18 novembre prochains (Ici).



Sur son site Web, EDF mentionne que les incidences du projet sur l'environnement ont ainsi été réduites et/ou compensées dans le respect des différentes procédures (loi sur l'eau, utilisation du domaine public maritime) et le Schéma de Mise en Valeur de la Mer du Trégor Goëlo.



Hier, Cécile Guérin (Radio Suisse Romande - RSR Savoirs) a diffusé l'interview tout à fait à propos de Charles Galland, chargé du développement hydraulique chez EDF. Il a présenté les caractéristiques de l'hydrolienne et de sa future pose : le rappel des dimensions de la turbine - 4 fois un récateur d'Airbus - 16 m de diamètre), les bases tripodes ... la pose du câble de raccordement au convertisseur pour transporter l'énergie qui fera plus de 15km, posé à la fois sur des sites rocheux de granit et ensouillé ..., et l'aspect acoustique qui pourrait avoir un impact sur les poissons, mais surtout sur les cétacées qui traversent ou sont présents sur zone.



Un niveau sonore des lieux "point 0" a été réalisé et permettra d'évaluer la situation future seront en fonctionnement.

L'hydrolienne utilise la vitesse du courant qui, en fonction notamment du coefficient de la marée, est plus au moins fort et créé naturellement un bruit hydraulique, bien que la technologie retenue par OpenHydro présente l'avantage de ne pas avoir de bruit mécanique de rotation, car il n'y a pas de palier mécanique, donc pas de roulement.



Sources : RSR, EDF, 3B Conseils,DCNS

Voir ou revoir sur Canal C2, les interventions lors des entretiens Science et Ethique par Didier Calmels en 2008 (Ici) et en 2010 celle de Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol



Dossier de présentation EDF du 18 juillet 2011 à télécharger sur Mer-Veille.com - Cliquer sur Publications

Article : Brigitte Bornemann



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Tuesday, August 23, 2011

Enquête sur les ports allemands de la Mer du Nord 2/2: manne ? et coût !





DDP/DOTI - photo Mathias Ibeler



Allemagne (UE) 23/08/2011- 3B Conseils - BB.



L'éolien fait rêver les riverains de la mer du Nord... 2/2



Helgoland (Ici) attend un miracle sur le front de l’emploi dès la fin de l’année. C’est à ce moment-là que les premiers des 120 monteurs et techniciens “éoliens de RWE ... ” débarqueront sur l’île. “Le nombre d’habitants va augmenter de 10 % d’un coup”, se réjouit Jörg Singer, le maire de la commune. Le cluster éolien de Helgoland, où se dresseront à l’avenir plus de 200 aérogénérateurs, n’est qu’à 12 milles nautiques.



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Avant la fin de l’année, Innogy, filiale du groupe énergétique RWE, voir veille du 21/02/2008 - FR-, E.ON AG et WindMW veulent lancer la construction du parc Nordsee Ost, (données The Windpower). Et toutes veulent faire de Helgoland leur tête de pont....



Les insulaires ont le tournis

Helgoland peut enfin profiter à nouveau de sa situation stratégique en mer du Nord, se félicite le maire Jörg Singer (voir article du 5 août 2011). La petite commune prévoit d’investir 25 millions d’euros dans son port de services. Le Land de Schleswig-Holstein a d’ores et déjà promis son appui financier.



A Brême et en Basse-Saxe, le boom de l’éolien offshore est déjà là.

A Bremerhaven, site de fabrication de Multibrid - AREVA Wind - voir article du 13/07/2011 FR.), un terminal entier de containers a été alloué à la société Innogy RWE pour lui permettre d’expédier ses éoliennes sur le cluster de Helgoland. Ce n’est là qu’une solution transitoire.

Quelques kilomètres plus au sud, Bremenports (société qui gère les ports de Brême et Bremerhaven) prévoit la construction sur la Weser d’un nouveau terminal offshore : 200 millions d’euros pour un quai de chargement de 500 mètres de long, une surface portuaire de 25 hectares et une zone industrielle de 200 hectares.... “Nous espérons démarrer l’exploitation en 2014”, annonce Bremenports.

Dans une ville fortement touchée par le chômage, l’éolien emploie déjà 1 100 personnes – d’après une étude, de 7 000 à 14 000 emplois supplémentaires pourraient être créés à l’horizon 2040. Mais un autre port revendique la place de numéro un de l’éolien offshore : Cuxhaven, qui a déjà investi 300 millions d’euros dans une imposante plate-forme flottante, auxquels devraient s’ajouter 200 millions supplémentaires.



A Wilhelmshaven, le projet de port de JadeWeserPort devrait coûter 950 millions d'euros, c'est l'un des projets d'investissement les plus importants dans le nord de l'Allemagne. Là aussi, on travaille à la réalisation d’un cluster éolien et servirait de centre de containers stratégiques pour les relations fret avec la Russie.



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Pour faire face aux ports géants sur la Jade, la Weser et l’Elbe, 9 ports plus modestes du land Schleswig-Holstein (carrefour de l’Allemagne vers la Scandinavie et en particulier vers le Danemark) se sont regroupés en un réseau logistique intégré qui réunit assemblage, ravitaillement et services. Situé entre la mer du Nord et la mer Baltique, le land est délimité au nord par le Danemark et au sud par l’Elbe, et séparé en deux à la hauteur du canal de Kiel, qui relie les deux mers.





Hörnum situé au Sud de l'Ile de Sylt, devrait ainsi devenir le port de services attitré de son cluster. Le port de Rendsburg-Osterrönfeld, qui n’est pas encore entré en service, devrait, avec Brunsbüttel (voir article du 22/06/2011), se spécialiser dans la livraison et l’assemblage des principaux composants des aérogénérateurs.



Husum également nourrit de grands espoirs. petit port sur la mer du Nord et la mer des Wadden (classée patrimoine naturel mondial s’étend sur environ 10 000 km2. Elle comprend les deux parcs nationaux de la mer des Wadden dans le Schleswig-Holstein et la Basse-Saxe, ainsi que la zone protégée de la mer des Wadden dans les Pays-Bas).

De nombreux fabricants et sous-traitants y possèdent des succursales, et c’est ici que se tient le plus grand salon international de la branche. “Les opérateurs pourraient ravitailler leurs parcs en pièces détachées à partir d’ici”, fait valoir Volker Zander, courtier maritime et cofondateur du réseau logistique. “Il existe aussi un chantier naval qui pourrait réviser leurs navires, et il y a même un ancien aéroport militaire" où un Douglas s'était crashé en février 1969. Si Volker Zander use autant du conditionnel, c’est parce que le port de Husum est très peu profond. Certes, Repower possède une usine qui donne directement sur le chenal. Mais si une profondeur de 4,20 m est suffisante pour des crevettiers, cela ne convient pas aux navires de transport lourd. Le débat fait rage pour savoir si l’on peut approfondir le port en urgence, de sorte que Husum puisse au moins accueillir les navires de ravitaillement des parcs. A défaut, la ville natale de l’éolien allemand risque de passer à côté du boom de l’offshore.



A partir de l'enquête de Steffen Fründt parue le 30 juin sur le site Die Welt et qui vient d'être traduit par Courrier international, 3B Conseils / Mer-Veille.com reviennent sur cette enquête pour comparer l'évolution d'une politique d'aménagement du territoire... à bientôt deux ans de distance. Lire ou relire l'enquête de Francis Rousseau publiée le 23 novembre 2009. C'est aussi un regard chez nos amis allemands, au moment où des régions françaises de la façade atlantique, Manche et Mer du Nord, souhaite entreprendre des aménagements portuaires pour développer en métropole les infrastructures d'équipement, de maintenance .... pour les énergies renouvelables de la mer.



Sources : Courrier international, Der Spiegel, energiesdelamer.blogspot.com

Article : Brigitte Bornemann





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Monday, August 22, 2011

Enquête sur les ports allemands de la Mer du Nord : manne ? et coût !

Quai du port de Brunsbüttel



Allemagne (UE). 22/08/2011 – 3B Conseils – BB. 1/2



L’éolien fait rêver les riverains de la mer du Nord. « Pour sortir du nucléaire, l’Allemagne aura besoin de parcs éoliens géants. Une véritable manne financière pourrait se déverser sur les ports, y compris les plus modestes ».



Nous continuons notre enquête sur les ports avec le reportage de Steffen Fründt paru le 30 juin sur le site Die Welt et qui vient d'être traduit par Courrier international. Complété aujourd'hui et demain 23 août par 3B Conseils / Mer-Veille.com, ce reportage permet de comparer l'évolution d'une politique d'aménagement du territoire... à bientôt deux ans de distance. Lire ou relire l'enquête de Francis Rousseau publiée le 23 novembre 2009.



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Energie éolienne - installations offshore

Avec un volume de fret de 10 millions de tonnes, Brunsbüttel est le sixième port d’Allemagne ..... D’Emden, en Frise orientale, à l’île de Sylt, des parcs éoliens géants (Parc éolien offshore de Dan Tysk équipé par Siemens type SWT-3.6-120 ) doivent bientôt surgir de la mer du Nord. L’éolien offshore est l’une des clés de voûte du grand projet énergétique du gouvernement allemand. D’ici à 2020, ces parcs doivent atteindre une capacité de 10 gigawatts. Un chiffre qui pourrait être porté à 25 gigawatts en 2030.

A titre de comparaison, les douze centrales nucléaires allemandes encore en service produisent chaque année un total de 12 gigawatts environ.



L’écoprojet du siècle

New energy : le vrai coût des projets

Près de 100 milliards d’euros seront injectés dans cet “écoprojet du siècle”. Une enveloppe considérable dont tous les riverains entendent bien profiter. Des embarcadères high-tech aux villages de pêcheurs endormis, rares sont les ports de la mer du Nord qui ne mitonnent pas un petit projet offshore. Les Frisons, qui ont été malmenés par les changements structurels, flairent la bonne affaire.



Du front de mer, où se tient Frank Schnabel le directeur du Port de Brunsbüttel, le large apparaît encore vierge de toute construction. A quelques centaines de mètres du port, la centrale nucléaire, arrêtée dans le cadre du moratoire. L’entreprise familiale Schramm, qui a repris le port de Brunsbüttel en 1999, compte bien rentabiliser ces activités avec les parcs offshore.

Fin avril, les 90 pales géantes Repower ont été chargées sur des navires pour rejoindre le parc éolien d’Ormonde, en mer d’Irlande (article du 16 août 2011).



En face, sur l’autre rive de l’Elbe, la société Cuxport, du port de Cuxhaven – hisse des composants de mâts de 140 à 150 tonnes sur des pontons spécialement construits à cet effet. Plus imposants encore sont les supports tripodes en acier sur lesquels viendront se fixer les aérogénérateurs au fond de la mer. Une éolienne de 5 mégawatts de dernière génération a la taille de la cathédrale de Cologne et permet d’alimenter quelque 5 000 foyers en électricité. Le transport de telles machines par voie maritime est une entreprise délicate. “Ce n’est pas à la portée du premier venu”.



Brunsbüttel doit construire un embarcadère polyvalent d’une superficie de 1 à 8 hectares. Montant: de 30 à 50 millions d’euros. Frank Schnabel, pense que les entreprises de l’éolien pourraient installer leurs ateliers de production sur la friche industrielle voisine. Ainsi, d’ici trois ou quatre ans, sur le site même de Brunsbüttel, les rotors géants pourraient être fixés à leurs moyeux, entreposés sur le quai et chargés prémontés, épargnant ainsi du temps d’assemblage en mer. Un atout décisif, car les jours d’accalmie sont rares dans la baie. Le problème, pour les administrateurs du port, sera de trouver la place nécessaire, et les besoins sont énormes : un rotor mesure plus de 120 mètres de diamètre ; les ingénieurs étudient d’ores et déjà des moyens de les entreposer à la verticale. Selon Frank Schnabel, le jeu devrait en valoir la chandelle pour Brunsbüttel : “Une étude a montré que le projet pourrait créer 600 emplois ici. Peut-être même un millier.”



En d’autres circonstances, de tels projets seraient qualifiés de fantasmes. Voilà des années qu’il est question d’exploiter l’énergie verte de la grise mer du Nord sans qu’aucun projet ait véritablement abouti. Certes, 28 parcs éoliens d’une capacité moyenne de 300 mégawatts ont été conçus de A à Z et approuvés sur le domaine maritime allemand. Mais seul le parc expérimental Alpha Ventus, avec sa petite douzaine d’éoliennes, inauguré avec un retard considérable au printemps dernier par le ministre de l’Environnement Norbert Röttgen, est pour l’instant branché sur le réseau. Un mois après l’inauguration, il a déjà fallu arrêter deux machines à la suite d’avaries mécaniques. (Voir annonce du plan offshore en juillet 2010 - Der Spiegel)



Mais le grand tournant énergétique annoncé a propulsé l’éolien offshore de la phase expérimentale à la phase 100 % opérationnelle. Navires spécialisés, câbles sous-marins, main-d’œuvre – tout fait défaut à ce jour, ou presque, alors que 10 000 aérogénérateurs devraient surgir de la mer du Nord. Et partout, sur la côte, on se hâte d’implanter les structures logistiques nécessaires.



photos et graphiques : Der Spiegel

Sources : Courrier International, Der Spiegel, Die Welt, energiesdela mer.blogspot.com

Article : Brigitte Bornemann



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Friday, August 19, 2011

Le biocarburant et les algues





France (UE) 19/08/2011- 3B Conseils. BB. 2/2



Les biocarburants de 3e génération rassemblent plus de 70 sociétés à travers le monde. La France est bien positionnée. Le Livre Turquoise fait un point général sur l'exploitation des algues et son devenir .... Parmi les développements, le biocarburant produit entièrement à partir d'algues est considéré comme une énergie de la 3è génération ....



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En juin 2010 au salon aéronautique de Berlin (ILA), EADS avait fait voler chaque jour un Diamond DA42NG (nouvelle génération) avec un biocarburant algual. 100 kilos d’algues avaient été nécessaires pour extraire 22 litres d’huile d’algues et fournir 21 litres de biocarburant. Pendant sa phase de développement cette quantité d’algue aurait absorbé 182 kg de CO2 et le biocarburant obtenu contiendrait huit fois moins d’hydrocarbures fossiles que le kérosène dérivé du pétrole. Ces vols ont même réalisé une économie de 5 à 10% de carburant et ce, sans adaptation spécifique des moteurs. EADS avait estimé que les biocarburants pourraient représenter jusqu’à 30% des carburants avions utilisés d’ici 2030.



Le Livre Turquoise propose une synthèse des connaissances scientifiques, techniques et économiques du domaine, une analyse des deux filières micro- et macro-algues (acteurs, projets, atouts, verrous, perspectives) et une feuille de route avec les différentes propositions stratégiques concrètes validées par l’ensemble des acteurs. Son but "contribuer à l’organisation et au développement des filières Algues françaises". 




Adebiotech et ses partenaires, les pôles de compétitivité Pôles Mer Bretagne, Mer PACA (partenaire du blog des énergies de la mer), Industries & Agro-Ressources (IAR) et Trimatec; les clusters Atlanpole Blue Cluster et Algasud, le CEA, Veolia Environnement et Fermentalg qui ont permis la publication du Livre Turquoise, rapport et compte rendu à la fois du colloque «Algues, filières du futur » est téléchargeable directement à partir du portail des énergies renouvelables de la mer Mer-Veille.com (ici). Ce rapport s’adresse à tous les acteurs (institutions gouvernementales, secteurs académiques et industriels,…) qui souhaitent s’informersur les diverses applications actuelles et potentielles des micro- et macro-algues : l’alimentation, la santé, la cosmétique, l’environnement, la chimie verte, et naturellement les biocarburants…



Un peu "d'histoire d'Algues" avec Biofutur. Un numéro spécial est publié à l'occasion de la convention BioMarine qui se tiendra du 7 au 9 septembre prochain à Nantes. La Convention est organisée par Bio-Marine Pierre Erwes avec avec Atlanpole Blue Cluster

Pierre Tramoy de CBDMT, membre du Board d'Algénics, présente les grandes lignes de l'utilisation des micro-algues depuis des millénaires, principalement pour l’alimentation humaine. Leur exploitation commerciale commence au Japon dans les années 1960 avec les chlorelles, par Nihon Chlorella, suivies des spirulines, en 1969 au Mexique, par Sosa Texcoco. La crise énergétique des années 1970 révèle le formidable potentiel de la biomasse micro-algale comme engrais et carburant renouvelables. Dix ans plus tard, près de 40 usines asiatiques produisent une dizaine de tonnes de microalgues, des chlorelles en majorité. Les années 1980 voient aussi débuter la production à grande échelle de nouvelles micro-algues, Dunaliella salina et les cyanobactéries.; Source de b-carotène, D. salina est aujourd’hui la troisième micro-algue la plus vendue.



Avec l’explosion des énergies renouvelables dans les années 2000, la production de biofuel à partir de micro-algues se retrouve sur le devant de la scène. Leur teneur élevée en lipides et leur forte productivité drainent plusieurs centaines de millions d’euros d’investissements depuis 2007 dans des sociétés développant des biocarburants dits de « 3e génération ».



D'après l'étude réalisée par CBDMT, le panel d’applications possibles à partir de ces organismes photosynthétiques est très large. Peu d’analystes se sont penchés sur leur potentiel commercial. Seule une dizaine de micro-algues est aujourd’hui sur le marché: spirulines, chlorelles et algues des genres Crypthecodinium, Dunaliella, Haematococcus, Ulkenia. L’industrie les exploite sous forme de biomasse sèche (micro-algue entière) ou d’extrait, dans des segments de marché aussi variés que l’alimentation humaine et animale, la cosmétique ou la recherche. Plusieurs dizaines de milliers de tonnes de biomasse sèche sont produites chaque année dans le monde (1). Avec un marché de près de 600 millions d’euros, la spiruline et le genre Crypthecodinium représentent à eux seuls trois quarts de la production commerciale. Quant aux principaux, extraits valorisés que sont les caroténoïdes, les phycobiliprotéines (pigments) et les anti-oxydants, plus de la moitié de la production de biomasse leur est dédiée. Au total, la vente de produits finis à base de micro-algues pèse quelque 4 milliards d’euros (Mde) à l’échelle mondiale.



Valeurs Vertes vient également de publier une interview de Jérémy Pruvost, membre du laboratoire GEPEA basé à Nantes (Génie des Procédés, Environnement, Agroalimentaire, Energie, Mer), seul laboratoire français à travailler sur des procédés industriels intégrant les micro-algues. "Tout ce que l'on fait avec les plantes terrestres, nous le ferons mieux avec les micro-algues, un monde à découvrir.... " d'après Jean-Paul Cadoret, Fondateur et directeur du conseil scientifique d’Algenics, Directeur du laboratoire Physiologie et biotechnologie des algues, Ifremer Nantes était intervenu aux entretiens sur les énergies de la mer dans le cadre de Science et Ethique à Brest (TV Web lors d'une des toutes premières présentation du Projet Shamash)...



Sources : BioFutur, Valeurs Vertes, l'actualité Chimique, Bio-Marine, 3B Conseils

Article : Brigitte Bornemann

Thursday, August 18, 2011

Commande de MBD à OriginOil pour contrôler le processus de production d'énergie à partir des algues



Los Angelès (CA-USA) - 18/08/2011 - 3B Conseils - BB. 1/2

La course mondiale s'accentue pour la mise au point des systèmes de contrôle de la production d'agrocarburant ou biocarburant de 3è génération (micro algues).



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OriginOil, société américaine, qui développe des technologies pour extraire du pétrole à partir d'algues, a annoncé le 12 août, avoir reçu une commande de la société australienne MBD pour son système de contrôle en temps réel pour surveiller en continu les opérations de culture et de récolte d'algues sur de très grands sites de production d'algues et qui permettrait l'optimisation des coûts en réduisant le nombre d'interventions humaines....

C'est un important verrou technologique qui saute, puisque aujourd'hui les quantités produites sont limitées à 10 000 tonnes de matière sèche par an dans le monde*. Des milliers d'hectares de lieux de culture seront nécessaires pour une produire à grande échelle... et de nombreuses étapes sont encore en R&D, notamment l'obtention d'un meilleur rendement énergétique.


Ce nouveau système connu sous le nom de code "Green Sting" (pour voir schéma visitez notre portail Mer-Veille) utilise le système et d'acquisition de données (SCADA) et relie enfin la biologie et l'ingénierie avec le contrôle de processus de haut débit... La matrice de capteurs va gérer des centaines d'interactions critiques pour des sites de production d'algues à grande échelle et sera installé sur démonstrateur australien de production d'algues MBD Energy. Il sera connecté avec le système de contrôle de croissance d'OriginOil et permettra de traiter en une seule étape la concentration en aval et les procédés de séparation.


OriginOil a déposé un brevet qui simplifie la tâche complexe de l'informatisation d'un système de contrôle intelligent. Selon la compagnie, le processus de mesure et de contrôle des interactions critiques à grande échelle la production d'algues, notamment la croissance des algues, la déshydratation, la floculation, la lyse des cellules et la récupération du pétrole, qui était jusqu'ici accompli à l'aide d'automatisation des tâches mais demandait de nombreux contrôles humains ne serait plus nécessaire.


Paul Reep, président OriginOil Senior Vice of Technology a déclaré qu'«être capable de fournir en temps réel des informations sur la chimie de l'eau ... et les données quantifiables sur les caractéristiques des cellules des algues sont absolument essentiels pour optimiser les processus, et permettra à la compagnie de réaliser les objectifs de développement annoncés».



En France, les chercheurs du Laboratoire GEPEA travaillent également sur toute la chaîne de production, depuis l'ingénierie des lieux de culture, (bioréacteur ou photobioréacteurs) jusqu'aux procédés de séparation pour récupérer les composants. Au niveau international une trentaine de souches d'algues sur les 30 à 50 000 déjà décrites, concentre les attentions des chercheurs. Demain, vendredi la suite ...


Sources : Renewable Energy Focus Staff, MBD, Origin Oil, Valeurs Vertes n°111

voir aussi marinerenewableenergy.blogspot.com



Article : Brigitte Bornemann



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Wednesday, August 17, 2011

Helgoland, un port opérationnel en 2012 pour les éoliennes offshore.



Helgoland (GB-UE) 17/08/2011 - 3B Conseils - BB

E.ON, RWE Innogy GmbH Deutsch, RWE et WindMW ont présenté la première semaine août leur plan pour la construction d'une base dans le port de l'île de Helgoland, destinée aux services d'exploitation et de maintenance de leurs trois parcs éoliens offshore prévus en mer du Nord allemande.

A partir du 1er septembre 2011, votre abonnement vous permettra de lire la veille dans sa totalité



Le site d'un hectare accueillera trois nouveaux bâtiments pour les ateliers et les entrepôts.

Cet aménagement donnera les infrastructures nécessaires pour les trois parcs éoliens offshore qui doivent être construits entre 25 et 35 km2 des côtes de l'île d'Helgoland : Ost project (295 MW) de RWE Innogy, Amrumbank West (300 MW) d'E.ON et Meerwind de WindMW - Süd and Meerwind Ost - (288 MW), société détenue à 80% par le fonds américain Blackstone qui vient de sécuriser le financement de ce projet (voir article publié le 7 août Ici).



Etaient respectivement présents, Sven Utermöhlen, Managing Director of E.ON Climate & Renewables Central Europe, le Prof. Martin Skiba, Head of Offshore Wind Power at RWE Innogy, Jens Assheuer, Managing Director of WindMW GmbH et Jörg Kuhbier, Chief Executive Officer of the Offshore Wind Energy Foundation.



L'île d'Heloland (en anglais Heligoland) est située au nord des îles de la Frise, devant l'embouchure de l'Elbe à environ 100kms d'Hambourg. Elle fût échangée en 1890, par les britanniques contre les îles de Zanzibar et d'autres possessions germaniques en Afrique de l'Est.

Sources : Le Moniteur, E.ON, RWE



Article : Brigitte Bornemann



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Tuesday, August 16, 2011

Ormonde, le parc éolien offshore est achevé





Barrow-in-Furness (GB - UE) 16/08/2011 - 3B Conseils - BB



Vattenfall a annoncé avoir achevé le vendredi 2 août l'installation de la dernière turbine des 30 éoliennes de la ferme offshore considérée comme pionnière. Le site de 8,5 km2 au Nord Ouest de l'Angleterre se trouve à 10 km des côtes de Barrow-in Furness. La pose des fondations avait débuté en mai 2010.



photo : Tony West - Vattenfall



L'installation de la trentième éolienne de la ferme éolienne offshore d'Ormonde a été finalisée avec la mise en place de son rotor par le navire SeaJack de l'installateur A2Sea, filiale du groupe danois Dong Energy. Avec cette pose, le parc d'Ormonde a été achevé en moins de 5 mois. Vattenfall compte produire de l'électricité avant la fin de cet été. Constitué de trente éoliennes de «5M» de REpower, Ormonde a une capacité installée totale de production de 150 MW et devrait générer une production d’électricité pour environ 100 000 foyers britanniques.





Les éoliennes conçues dans une usine en Allemagne, en éléments séparés - rotor, nacelle et éléments de la tour - et ont ensuite été assemblées à Harland & Wolff à Belfast.





La dernière pose s'était déroulée le 23 mars 2011 et la dernière fondation était dédiée à la station sous-marine du parc éolien.












Pour en savoir + regarder les articles de Francis Rousseau / 3B Conseils

Signature Ormonde Vattenfall - Repower 22 juillet 2009

A2Sea voir également l'article du 15 juillet 2010

Bilan 2010 de l'éolien offshore au Royaume-Uni article du 23 septembre 2010



Article : Brigitte Bornemann



Sources : Vattenfall, A2Sea, Enerzine



Votre veille sur les énergies renouvelables de la mer



France - Grande Bretagne 16/08/2011 - 3B Conseils - BB



Bonjour,



Nous sommes heureux de vous retrouver ....

Nous vous avons annoncé l'évolution de votre veille quotidienne internationale sur les énergies renouvelables de la mer ....









l'alerte free
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  • en français sur energiesdelamer.blogpsot.com
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  • ainsi que les brèves, le calendrier, les rapports, les dossiers....
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Directrice des publications

Brigitte Bornemann









Monday, August 8, 2011

VACANCES D'AOÛT

Bonjour,


Nous prenons quelques jours de vacances du 08 au 15 Août. Rendez-vous le 16 et prennez connaissance du portail dédié aux énergies de la mer en français et en anglais.




Brigitte Bornemann

Sunday, August 7, 2011

Blackstone investit des milliards dans l'éolien off shore en Allemagne

meerwind project new

New York - Berlin. 05/08/2011 - 3B Conseils – BB.

WindMW (joint-venture entre Blackstone et Windland Energieerzeugungs) qui est le construteur et l’opérateur du projet Meerwind – a annoncé la construction de 80 éoliennes équipées d’une turbine Siemens d’une capacité de 3,6 MW. La puissance totale de 288Mw permettra d'alimenter 360.000 foyers.

Meerwind, situé en Mer du Nord à 23Kms de l'île de Heligoland, devient le plus grand parc éolien offshore en Allemagne et permettra d'économiser de 1 million de tonnes de CO2 par an.

L'emplacement est un des plus favorable au niveau du vent et à une profondeur de 22 à 26m. La construction débutera en 2012 et l'exploitation commerciale en 2013. Meerwind Süd/ Ost sera un des premiers parcs éoliens à être opérationnel en Allemagne. Il faudra environ 100.000 tonnes d'acier, pour construire les éoliennes d'une envergure de 120 mètres.

Sur le plan financier, le risque est minimisé, puisque le tarif planché de rachat est fixé pour 13 ans et que l'opérateur des grids est aussi responsable de la connection sousmarine et à terre sur l’Ile de Heligoland.

C’est le fonds américain Blackstone qui a bouclé le financement pour un montant de 1,2 milliard d'euros. et a obtenu un permis de construire pour un autre parc d'un coût estimé à 1,3 milliard d'euros. Ce second parc de 64 éoliennes, doit voir son financement bouclé en 2013, pour une fin des travaux prévue en 2016.

Blackstone a annoncé qu'il souhaitait investir des milliards d'euros dans les énergies renouvelables en Allemagne, un marché qu'il considère comme important, en raison de l'abandon prévu du nucléaire.

David Foley, l'un des dirigeants de Blackstone, cité dans un communiqué, a salué l'effet bénéfique qui se manifeste quand des capitaux privés s'associent avec l'Etat, l'industrie et les entreprises.

Sean Klimczak, directeur exécutif chez Blackstone, a estimé lors d'une conférence de presse à Berlin, que sans banque d'investissement publique KfW, rien n’aurait été possible. Nous espérons que notre arrivée sur le marché donne un signal aux investisseurs, a-t-il ajouté, en estimant que les éoliennes offshore devraient garantir des retours sur investissement décents.

Le grand problème n'est pas le savoir-faire industriel, c'est la connexion au réseau électrique allemand, a estimé pour sa part Peter Giller, qui pilote les projets éoliens de Blackstone en Allemagne.

Le développement des éoliennes en mer va obliger l'Allemagne à développer très rapidement un réseau pour amener l'électricité produite au nord du pays, vers les pôles d'activité économique situés au sud.

Des parcs éoliens en mer d'une capacité totale de 20.000 à 25.000 mégawatts doivent voir le jour d'ici 2030 en mer du Nord ou en mer Baltique, au large des côtes allemandes.

Article : Brigitte Bornemann

Sources : Blackstone Group/ Siemens, Le Figaro, l’AFP.

Thursday, August 4, 2011


Zurich - SUISSE - 04/08/2011 - 3B Conseils - BB.

TenneT, a passé une commande d'environ un milliard de $ (€700.869.000) à ABB pour la mise en œuvre du plus grand système CCHT (électricité en courant continu à haute tension) offshore du monde qui transportera plus de 900 mégawatts (MW), avec des pertes électriques inférieures à 1% par station de conversion. Une fois opérationnelle, cette liaison électrique pourra approvisionner plus de 1,5 million de foyers.

ABB assurera la conception, l’ingénierie, la fourniture et l’installation de la plateforme offshore, des stations de conversion offshore et onshore, ainsi que des systèmes câblés terrestres et sous-marins. La technologie de transmission innovante et écophile HVDC Light (High Voltage DC Solutions) d’ABB transportera l’électricité de plusieurs parcs éoliens (dont le parc Gode Wind II, de 400 MW) vers une station de conversion CCHT offshore. Celle-ci la transportera à son tour vers la station CCHT onshore de Dörpen, sur la côte allemande, via 135 kms de câbles sous-marins et souterrains. Une station de conversion injectera l’électricité dans le réseau continental.

Peter Leupp, directeur de la division Power Systems d’ABB a déclaré que « l’électricité éolienne offshore est en train de devenir une source majeure d’énergie renouvelable à grande échelle en Europe, car elle contribue à la réalisation des objectifs en matière de pollution et à la réduction de l’impact environnemental ».
Le HVDC Light d'ABB.

La technologie de transmission HVDC Light présente des avantages au plan environnemental, notamment des champs électromagnétiques neutres et des stations de conversion compactes. Elle raccorde des parcs éoliens offshore éloignés aux réseaux continentaux et peut surmonter les limites de distance et les contraintes de réseau, tout en garantissant des pertes électriques minimales et de bonnes performances. Dans ce dernier système, la tension des câbles est de 320 kilovolts, soit le plus haut niveau utilisé pour la transmission CCHT au moyen de câbles extrudés.

Une diminution de 3 millions de T de CO2 en prévision
Ce réseau offshore, dont la mise en service est prévue en 2015, permettra d'éviter plus de trois millions de tonnes d’émissions de CO2 /an, en remplaçant la production d’électricité basée sur les énergies fossiles. La capacité éolienne installée en Allemagne est actuellement de 27 gigawatts, couvrant environ 8% de ses besoins électriques. Il est prévu de doubler cette capacité d’ici 2020.

Il s’agit du troisième marché de connexion d’éolien offshore qu’ABB remporte en Allemagne après la liaison Dolwin1 de 800 MW, l’an dernier, qui faisait suite au projet BorWin1.

ABB est un des leader mondial dans les technologies d’énergie et d’automatisation, TenneT, est le gestionnaire du réseau public de transport d'électricité des Pays-Bas pour la fourniture d’une liaison électrique entre des parcs éoliens implantés en Mer du Nord et le réseau continental allemand.


source : ABB 2 août 2011
Article : Brigitte Bornemann