PARIS – (France – U.E.) – 22/12/2010- 3B Conseils - Le 13 décembre PriceWaterhouseCoopers a publié un très important rapport : « Eolien offshore : vers la création d’une filière industrielle française ? ».
Selon les 60 experts et sociétés de la filière éolienne consultés, le développement se fera maintenant par le offshore. En Europe, 2027 verra l’égalité des capacités éoliennes on shore et offshore, puis le dépassement de l’éolien offshore. Et, à l’horizon 2036, la capacité éolienne offshore sera pratiquement le double de celle de l’éolien on shore. Aujourd’hui ce sont essentiellement des entreprises étrangères qui fabriquent et installent les différents éléments des éoliennes et qui bénéficient donc de la création d’emplois : 60 000 en Allemagne, 30 000 en Espagne et seulement 10 000 en France.
La France, qui a historiquement fait le choix de l’hydraulique et du nucléaire, a donc pris un certain retard mais possède de nombreux atouts : 3 500 kilomètres de côtes, des pôles d’excellence, des clusters dédiés, un savoir-faire industriel qui peut être rapidement mobilisé, des installations portuaires adéquates.
Il lui faut donc lever les derniers obstacles et faire preuve de réactivité et d’innovation.
Le lancement, toujours différé, de l’appel d’offre pour 3000 MW est attendu avec impatience. Ensuite le développement pourra se faire d’abord dans les secteurs déjà bien maîtrisés, puis dans des innovations technologiques. Selon Alexis Chauffert-Yvart, consultant senior du pôle Strategy de PwC, « Les acteurs français se positionneront dans un premier temps à trois niveaux de la chaîne de valeur : la fabrication d’éléments peu complexes comme les mâts ou les fondations, les opérations d’assemblage à quai et enfin la maintenance des éoliennes. D’ici à 4 ou 5 ans, ils pourront s’investir dans la fabrication d’éléments à plus forte valeur ajoutée comme les pales ou les navires d’installations des éoliennes. »
Selon l’étude, le calendrier du développement français pourrait être : avant 2015 amorcer la filière grâce au marché national et choisir dès maintenant la voie de l’innovation et après 2015 la conquête du marché européen.
« Entre un modèle britannique de développement offshore, qui s'appuie sur un marché domestique important et un modèle allemand, basé sur une expérience forte de l’onshore et qui profite de la demande européenne, la France a besoin de trouver son propre modèle et de choisir dès maintenant la voie de l’innovation pour partir à la conquête du marché européen dès 2015 », conclut Philippe Degonzague, associé, responsable du Groupe Strategy de PwC.
PwC développe des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil avec plus de 16 100 collaborateurs dans 154 pays dont 4 000 en France dans 25 bureaux. PwC a déjà réalisé de nombreuses études dans le domaine du développement durable et des énergies renouvelables, notamment en 2010 « Estimation de l’impact socio-économique du projet éolien offshore pour la Compagnie du Vent » qui a concerné le projet dit des Deux Côtes au large des côtes de la Somme et de la Seine-Maritime.
Selon les 60 experts et sociétés de la filière éolienne consultés, le développement se fera maintenant par le offshore. En Europe, 2027 verra l’égalité des capacités éoliennes on shore et offshore, puis le dépassement de l’éolien offshore. Et, à l’horizon 2036, la capacité éolienne offshore sera pratiquement le double de celle de l’éolien on shore. Aujourd’hui ce sont essentiellement des entreprises étrangères qui fabriquent et installent les différents éléments des éoliennes et qui bénéficient donc de la création d’emplois : 60 000 en Allemagne, 30 000 en Espagne et seulement 10 000 en France.
La France, qui a historiquement fait le choix de l’hydraulique et du nucléaire, a donc pris un certain retard mais possède de nombreux atouts : 3 500 kilomètres de côtes, des pôles d’excellence, des clusters dédiés, un savoir-faire industriel qui peut être rapidement mobilisé, des installations portuaires adéquates.
Il lui faut donc lever les derniers obstacles et faire preuve de réactivité et d’innovation.
Le lancement, toujours différé, de l’appel d’offre pour 3000 MW est attendu avec impatience. Ensuite le développement pourra se faire d’abord dans les secteurs déjà bien maîtrisés, puis dans des innovations technologiques. Selon Alexis Chauffert-Yvart, consultant senior du pôle Strategy de PwC, « Les acteurs français se positionneront dans un premier temps à trois niveaux de la chaîne de valeur : la fabrication d’éléments peu complexes comme les mâts ou les fondations, les opérations d’assemblage à quai et enfin la maintenance des éoliennes. D’ici à 4 ou 5 ans, ils pourront s’investir dans la fabrication d’éléments à plus forte valeur ajoutée comme les pales ou les navires d’installations des éoliennes. »
Selon l’étude, le calendrier du développement français pourrait être : avant 2015 amorcer la filière grâce au marché national et choisir dès maintenant la voie de l’innovation et après 2015 la conquête du marché européen.
« Entre un modèle britannique de développement offshore, qui s'appuie sur un marché domestique important et un modèle allemand, basé sur une expérience forte de l’onshore et qui profite de la demande européenne, la France a besoin de trouver son propre modèle et de choisir dès maintenant la voie de l’innovation pour partir à la conquête du marché européen dès 2015 », conclut Philippe Degonzague, associé, responsable du Groupe Strategy de PwC.
PwC développe des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil avec plus de 16 100 collaborateurs dans 154 pays dont 4 000 en France dans 25 bureaux. PwC a déjà réalisé de nombreuses études dans le domaine du développement durable et des énergies renouvelables, notamment en 2010 « Estimation de l’impact socio-économique du projet éolien offshore pour la Compagnie du Vent » qui a concerné le projet dit des Deux Côtes au large des côtes de la Somme et de la Seine-Maritime.
Article IdB, 3B Conseils
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