Le projet France Energies Marines, porté par l'Ifremer, réunit à ce jour 54 structures dont 32 privées, 55 chercheurs, ingénieurs et techniciens, et un budget total de 142M€ sur 10 ans : 99M€ apportés par les membres dont 38M€ par les collectivités territoriales, et 43M€ attendus de soutien des Investissements d'avenir (30%).
Il reste 6 concurrents dans la course après, l’annonce des deux premiers lauréats à l’appel d’offres « IEED » qui montre la volonté, en cette année internationale de la chimie, de développer notre compétitivité déjà dans ce secteur de poids et d’emplois :
- INDEED, Institut National pour le Développement des Écotechnologies et des Énergies Décarbonées, à Lyon (Vallée de la Chimie-Solaize) propose le développement de procédés bas carbone au service de l’usine du futur,
- PIVERT, Picardie Innovations Végétales, Enseignements et Recherches Technologiques à Venette (Oise) est orienté sur la chimie du végétal, dans les technologies et l’économie des bioraffineries de troisième génération et dans le domaine de la biomasse oléagineuse et forestière, afin de produire de multiples produits chimiques, des biomatériaux et des biocarburants.
Si le projet France Energies Marines, qui s’inscrit dans la dynamique nationale pour les démonstrateurs en énergies marines renouvelables annoncée par François Fillon à Brest en décembre 2009, est définitivement retenu, (voir la présentation de Yann-Hervé de Roeck responsable du projet aux entretiens Science et Ethique à Brest le 18 octobre 2010) le siège sera à Brest, avec des sites d’essais à Nantes, au Croisic, à Paimpol Bréhat, à Bordeaux, à la Réunion et à Toulon.
Après les résultats des labex du 25 mars dernier, l'Ouest de la France deviendrait une véritable capitale européenne de la mer avec le Labex MER, (Océan dans le changement) dont la coordination scientifique est assurée par l'Université de Bretagne Occidentale et Yves-Marie Paulet directeur de l’IUEM Institut Universitaire Européen de la Mer -IUEM-UBO, (voir article de Francis Rousseau 29 mars ici ) et le Labex « Comin Labs » et l’IRT B-Com, Institut de Recherche Technologique porté par Orange, qui ambitionne de se positionner comme un leader mondial de l’«avenir du numérique» en se consacrant aux technologies d’immersion et d’hyperconnexion, des réseaux fixes et mobiles ultra haut-débit aux images du futur (ultra-haute définition, réalité augmentée et virtuelle).
Les énergies renouvelables de la mer et la gestion énergétique par les réseaux intelligents pourraient trouver leur place dans le futur mix énergétique français comme l'avait prévu le Grenelle de la mer et feraient entrer dans la compétition industrielle européenne, voire mondiale, tout un nouveau secteur industriel, de prestations de services et de nouveaux métiers.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : Ifremer, Ministère de la recherche, Conseil régional de Bretagne, Pôle mer Bretagne-Paca
Si le projet France Energies Marines, qui s’inscrit dans la dynamique nationale pour les démonstrateurs en énergies marines renouvelables annoncée par François Fillon à Brest en décembre 2009, est définitivement retenu, (voir la présentation de Yann-Hervé de Roeck responsable du projet aux entretiens Science et Ethique à Brest le 18 octobre 2010) le siège sera à Brest, avec des sites d’essais à Nantes, au Croisic, à Paimpol Bréhat, à Bordeaux, à la Réunion et à Toulon.
Après les résultats des labex du 25 mars dernier, l'Ouest de la France deviendrait une véritable capitale européenne de la mer avec le Labex MER, (Océan dans le changement) dont la coordination scientifique est assurée par l'Université de Bretagne Occidentale et Yves-Marie Paulet directeur de l’IUEM Institut Universitaire Européen de la Mer -IUEM-UBO, (voir article de Francis Rousseau 29 mars ici ) et le Labex « Comin Labs » et l’IRT B-Com, Institut de Recherche Technologique porté par Orange, qui ambitionne de se positionner comme un leader mondial de l’«avenir du numérique» en se consacrant aux technologies d’immersion et d’hyperconnexion, des réseaux fixes et mobiles ultra haut-débit aux images du futur (ultra-haute définition, réalité augmentée et virtuelle).
Les énergies renouvelables de la mer et la gestion énergétique par les réseaux intelligents pourraient trouver leur place dans le futur mix énergétique français comme l'avait prévu le Grenelle de la mer et feraient entrer dans la compétition industrielle européenne, voire mondiale, tout un nouveau secteur industriel, de prestations de services et de nouveaux métiers.
Article : Brigitte Bornemann
Sources : Ifremer, Ministère de la recherche, Conseil régional de Bretagne, Pôle mer Bretagne-Paca
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