European Wind Energy Association (EWEA - Association européenne de l’Energie du Vent) a publié une étude prospective sur la réalisation des Plans d’Action Nationaux pour les Energies Renouvelables des 27 pays de l’Union Européenne. L’objectif de 2020 - soit 20 % de renouvelables dans l’ensemble des énergies – sera atteint, voire dépassé dans certains pays.
En tête des énergies renouvelables, l’énergie tirée du vent qui passera de 4,2 % en 2009 à 14 % de la demande totale d’énergie (494 TWh de 213 GW de capacité installés). Les meilleurs élèves européens de ce point de vue sont l’Irlande (36,4 % de sa consommation globale vient de l’énergie du vent) et le Danemark (31 %).
Toujours à l’horizon 2020, les plus gros producteurs d’énergie du vent seront : l’Allemagne, l’Espagne, la France et le Royaume Uni, ce classement tient compte évidemment de l’éolien terrestre et maritime et également de la taille du pays.
Au même moment Danish Wind Industry Association (DWIA – Association Danoise de l’Industrie du Vent) fait paraître un document pour mettre en valeur le leadership du Danemark dans l’éolien offshore. Aujourd’hui, presque 25 % de son énergie vient du vent et ses prévisions dépassent celles de l’EWEA, avec 50 % en 2020. Dans un rayon de 200 km, le Danemark rassemble les compétences humaines et industrielles, les laboratoires de recherche, les instituts de formation et l’ensemble du réseau ce qui lui permet de découvrir et de mettre au point les technologies de demain. En France la situation semble un peu plus complexe. Mer et Marine se fait l’écho d’une interrogation du Cluster maritime (partenaire du blog) présidé par Francis Vallat qui a créé une commission offshore dirigée par Philippe Pérennez :
. un an après les déclarations d’intention pour le développement des EMR, peu de décisions ont été prises et les professionnels de la filière éolien offshore commencent à s’inquiéter. Le lancement de l’appel d’offre se fait attendre et les porteurs de projets qui ont franchi avec succès tous les obstacles de la concertation avec les différentes parties prenantes souhaitent maintenant pouvoir commencer les mises en œuvre.
Nous avons dans ce blog, au début du mois de décembre salué les déclarations de Nathalie Kosciusko-Morizet, nouveau Ministre du développement de la mer et de la Mer. Il faudrait maintenant rentrer sans tarder dans l’action concrète pour que la France puisse remplir ses objectifs de 2020 et tenir son rôle dans la compétition européenne, déclaration qu'elle avait notamment faite lors des journées de l'Economie de la mer co-organisée par le Cluster Maritime Français, les Echos et Le marin.
Article : IdB 3B Conseils
Sources : EWEA, DWIA, Mer et Marine
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