Nantes - Saint Nazaire (France U.E) 9/03/2012 Brigitte Bornemann energiesdelamer.blogspot.com pour MRE Ltd
Les élus se mobilisent pour les énergies de la mer.
Le protocole de partenariat signé aujourd'hui à Saint Nazaire, a pour objectif de créer les conditions d'un développement durable de la filière industrielle des énergies marines renouvelables en Pays de la Loire et Basse Normandie. Ce document signé par Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie, Christophe Clergeau, 1er vice-président de la Région Pays de la Loire, Philippe Grosvalet, Président du Département de Loire Atlantique, Jean-François Le Grand président du Département de la Manche, Joël Batteux, Président de Saint-Nazaire Agglomération et Bernard Cazeneuve Président de la Communauté Urbaine de Cherbourg-Octeville porte sur 3 points essentiels de coopération :
. un développement industriel avec un engagement à fédérer les compétences des entreprises sous-traitantes pour l'éolien offshore et l'hydrolien
. en R&D relatifs aux énergies marines avec le renforcement d'une dynamique autour de l'IRT Jules Verne sur les matériaux, notamment
. une approche partagée des enjeux en termes d'emploi et de compétences en vue d'élaborer une carte des formations cohérente à l'échelle interrégionale et permettant de répondre aux besoins en compétences.
La conférence de presse était organisée ce matin sur le site de Carnet entre Nantes et Saint Nazaire, sur l'estuaire de la Loire, où Alstom finalise l’assemblage de la première éolienne offshore de nouvelle génération «Haliade 150». D’une puissance de 6 MW, cette éolienne, la plus puissante au monde, est développée pour répondre à l’appel d’offres lancé par le gouvernement français en juillet 2011. Une série de tests sur terre est prévue avant la mise en mer d’une seconde machine au large des côtes belges à l’automne 2012 afin d'obtenir différentes certifications.
Le permis pour exploiter ce site d'essais est prévu pour une durée de 5 ans.
Autre information importante et qui était très attendue, France énergies marines (FEM) basée à Brest fait partie dorénavant partie des sept Instituts d’excellence sur les énergies décarbonnées (IEED) labellisés aujourd’hui par le gouvernement. FEM bénéficie d’une dotation de l’Etat de 34,3 millions d’euros.
France énergies marines est basée chez Ifremer sur le grand campus développé par Brest métropole océane et devrait employer 60 personnes. C'est également sur ce site que de nombreux centres de recherche sur les océans tels que l'UIEM-UBO, l'IRD, le CNRS, l'ENIB, le CERV, Telecom Bretagne, des labos sur l'impact du changement climatique, le droit de la mer, surveillance des océans, ... le Technopôle Brest Iroise des entreprises PMI-PME...et le Pole mer Bretagne.
FEM suivra la R&D les éoliennes en mer (flottantes), les hydroliennes (énergie des courants), les systèmes houlomoteurs (énergie de la houle), les systèmes de récupération d’énergie thermique des mers (ETM).
FEM comptait sur 43 millions d’aides de l’Etat pour un budget global de 142 millions d’euros sur dix ans. Le projet avait été annoncé dès 2009 par le président de la République puis relayé par le Premier ministre en visite à Brest en décembre de la même. Le projet brestois avait été présélectionné en juin dernier, mais des compléments étaient demandés. (voir les différentes présentations sur la Web TV faites par Yann Hervé de Roeck lors des entretiens dédiés aux énergies de la mer qui se tiennent tous les ans à Brest - NB cette année les 25, 26 et 27 juin à Océanopolis)
FEM avait annoncé que la présidence était confiée à EDF qui regroupe actuellement 53 entreprises et organismes partenaires comme Ifremer (pilote du projet), le pôle mer Bretagne, GDF Suez, Alstom, DCNS, STX, Technip, Areva, le Commissariat à l’énergie atomique, l’Ecole centrale de Nantes qui fait aussi partie de l'IRT Jules Verne à Nantes …
Flash News
A lire : le rapport "United States Building Energy Efficiency Retrofits" de la Fondation Rockefeller et de la Deutsche Bank Group qui vient d'être publié estime l'efficacité énergétique des bâtiments pourrait permettre d'économiser USD 1 trillion et créer 3 millions d'emplois. 50 pages.
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