Thursday, April 7, 2011
Développement de l’éolien sur le plateau continental américain
Washington (Etats-Unis) – 07/04/2011 – 3B Conseils – par IdB et MG - Le DOI, (Department Of the Interior), ministère de l’intérieur des États-Unis, lance les Offshore Wind Initiatives (promotion de l’éolien offshore) et prépare une évaluation environnementale sur le secteur OCS (Outer Continental Shelf) de l’Atlantique. La zone concernée par le secteur OCS est comprise entre les limites de la gouvernance des Etats et la gouvernance fédérale des Etats-Unis. En clair, chaque Etat exerce sa juridiction sur une bande d’environ 3 miles nautiques de large le long de ses côtes. La zone OCS s’étend depuis cette limite jusqu’à environ 200 miles au large. Ce plateau continental d’une profondeur de 150 à 200 mètres est une zone d’une grande importance économique : non seulement elle abrite une quantité importante de poissons et fruits de mer mais elle est aussi riche en ressources fossiles, pétrole et gaz, et renouvelables, en particulier éolien offshore. 4 zones ont été définies : du Golf du Mexique, de la côte Atlantique, de la côte Pacifique et de l’Alaska. C’est le Bureau of Ocean Energy Management, Regulation and Enforcement (BOEMRE, qui en assure la gestion et le développement.
À cette occasion, Ken Salazar, ministre de l’intérieur, et Steven Chu, secrétaire à l’énergie, dévoilent leur plan pour accélérer le développement de la production d’énergie éolienne offshore. Ils ont annoncé en février une série de mesures comprenant le financement, à hauteur de 50,5 millions de dollars, de projets visant à développer le déploiement de l’énergie éolienne offshore et à valoriser les zones favorables à l’exploitation de l’énergie éolienne du plateau océanique OCS. Ce plan conjoint, la National Wind Strategy (stratégie nationale de l’éolien), se concentre sur les défis à relever : le coût relativement élevé de l’éolien offshore, les difficultés techniques liées à son installation, l’exploitation et la connexion au réseau électrique, ainsi que le manque de données fiables sur le site et d’expérience antérieure qui permettraient de préparer l’avenir. Peu après, le BOEMRE a annoncé des évaluations environnementales régionales des zones d’exploitation potentielle de l’éolien pour mesurer les effets de ces activités sur l’environnement. Si aucun impact significatif n’est identifié, le BOEMRE songe à investir ces zones dès fin 2011 ou début 2012.
Sources : Seatechnology, mars 2011 et sites liés
Photos : Office of Naval Research et Wikipedia
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